À voir bientôt
À voir bientôt
 
 

2014-10-30
29 OCTOBRE: 15 MOIS POUR DÉCIDER?

29 octobre 2014

- TransCanada dépose le dossier du projet Oléoduc Énergie Est auprès de l'Office national de l'énergie du Canada

TORONTO, ONTARIO ET VILLE DE QUÉBEC, QUÉBEC--(Marketwired - 29 oct. 2014) - TransCanada (TSX:TRP) (NYSE:TRP) prévoit déposer le dossier de demande d'autorisation du projet Oléoduc Énergie Est auprès de l'Office national de l'énergie du Canada ce jeudi 30 octobre 2014. Pour l'occasion, des conférences de presse simultanées seront tenues demain à Toronto et à Québec afin de présenter une mise à jour sur le projet et de discuter du dossier de demande d'autorisation, qui constitue l'un des dossiers réglementaires les plus documentés de l'histoire de l'entreprise.

Les médias ne pouvant assister aux conférences de presse pourront se joindre par téléconférences Web et vidéo, et auront l'occasion de poser des questions par téléphone.

Vous trouverez les détails des conférences ci-dessous. Les conférences de presse seront associées l'une à l'autre par un lien de vidéoconférence disponible en français et en anglais. Les participants seront disponibles par la suite pour des entrevues.

Date: Jeudi 30 octobre 2014
   
Heure: 10 h 30 (heure de l'Est)

- Travaux à Cacouna : Québec sommé de poursuivre TransCanada

ICIradio-canada.ca - 29 octobre

La saga de TransCanada à Cacouna connaît un nouveau rebondissement. Des groupes environnementaux et deux citoyens ont déposé par le biais de leur avocat en début de semaine une plainte formelle auprès du ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC), David Heurtel.

Énergie Est, un projet qui va bien au-delà de Cacouna et des bélugas

D'après un reportage de Marc Godbout - 29 octobre

Au moment où TransCanada s'apprête à déposer jeudi son ambitieux plan d'oléoduc à l'Office national de l'énergie du Canada, force est de constater que ce projet d'envergure incarne le dilemme entre développement économique et protection de l'environnement.

(EXTRAITS:

« ...

Les prochaines étapes soulèvent bien des questions, alors que TransCanada cherche à convaincre des centaines de communautés de la pertinence de son projet. Tout le long du trajet, le promoteur n'hésite pas à faire miroiter les retombées en termes d'emplois directs et indirects, ou encore de taxes foncières.

Un argument de poids pour les petites municipalités. Mais pour Claude Lizotte ce n'est qu'une partie de l'équation : « Il est difficile d'arriver à dire : "c'est non ou c'est oui". C'est tellement important, il y a tellement de considérations là-dedans. »

«Un risque qui est grand, qui est énorme, c'est qu'on aille trop vite, qu'on aille plus vite que prévu.»— Claude Lizotte

(...)

Une évaluation environnementale à la va-vite?

Bien des gens se demandent comment l'Office national de l'énergie fera pour étudier un projet aussi important en si peu de temps. En effet, l'Office, une fois qu'il aura toute la documentation du promoteur en main, n'aura que 15 mois pour réviser l'ambitieux projet. Avant, il n'y avait aucune limite de temps pour les audiences fédérales.

L'étude de ce mégaprojet se fera dans le cadre des nouvelles règles du jeu du gouvernement conservateur. La réforme du fédéral vise à simplifier et accélérer le mécanisme.

« Il faut comprendre que ce pipeline traverse des milieux agricoles, des milieux sensibles, des cours d'eau. Alors ça fait potentiellement appel à beaucoup de spécialistes. Je ne vois pas comment l'Office national de l'énergie peut prendre en considération tous les aspects techniques en si peu de temps. »— Michel Bélanger, avocat spécialisé en droit de l'environnement
L'Office national de l'énergie a désormais l'entière responsabilité de l'évaluation environnementale de tout projet de pipeline interprovincial. Ce tribunal analysera le projet Énergie Est et soumettra ses recommandations au gouvernement fédéral. Ce dernier aura alors le dernier mot. La vice-présidente de l'organisme, Lyne Mercier, explique que le mandat de l'Office, « c'est de concilier l'environnement, l'économie et le socio-économique. Ce n'est pas un ou l'autre; c'est les trois. »

À la veille du dépôt officiel du projet de TransCanada, l'Office national de l'énergie se fait rassurant. Si 15 mois ne suffisent pas, l'organisme pourrait demander une prolongation au gouvernement.

« On va commencer avec le délai qui nous est accordé. On va essayer de faire de notre mieux et ensuite on verra s'il y a des aménagements à faire. »— Lyne Mercier, vice-présidente de l'Office national de l'énergie

Lyne Mercier souligne que « le comité d'audience va faire tout en son pouvoir pour avoir un processus équitable, parce que c'est ça qui est important. »

Pour Sylvain M. Audette, de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal, il s'agira là pour l'Office d'un test : « Je pense qu'ils prennent à cœur ces nouvelles responsabilités. Mais à la question est-ce que c'est un test? Un projet aussi gros que ça, je suis obligé de dire que oui. »)


www.journalepik.com

Retour aux actualites



Parutions

Commentaires

ARTICLES

Histoire et patrimoine

Actions/Enjeux

Publications